lundi 25 août 2014

7/8 - Bordeaux - Rochefort - 165km - Tarn Pyrénées Gascogne Atlantique



7e étape, lundi 25 août 2014.
Une étape de 165km m'attend, qui m'amène de Bordeaux à Rochefort. La météo est annoncée plutôt bonne, avec un vent de sud donc bon.

Les Landes d'hier m'ont permis de me requinquer, et je suis toujours plutôt en forme. Aujourd'hui, ce sera une longue étape, quasi plate, à travers le Médoc. Dur de me dire qu'il y a encore deux jours, j'étais encore dans un décor pyrénéen...




Je pars vers 9h, en direction de la pointe de la Grave, extrémité nord de la côte aquitaine. La banlieue bordelaise se passe sans trop d'encombre, bien qu'elle me paraisse interminable: au moins 20km !
Sitôt passé Saint-Médard-en-Jalles dernière ville de l'agglo bordelaise, je me retrouve à nouveau dans des Landes : pas un habitant, une route assez tranquille de 15km, en direction de Castelnau-de-Médoc.

Entre Saint-Médard en Jalles et Castelnau-de-Médoc

Il fait plutôt chaud, pour ne pas dire lourd. Et à partir de ce village, une route pénible : jusqu'à Lesparre Médoc 50km plus loin, je resterai sur une route faite de longues lignes droites de plus de 10km. Le paysage alterne entre vignoble du Médoc et bois faiblement dense. La route est parfois limitée à 110km/h, plutôt dangereuse. Et assez monotone: faite de très légers faux plats très longs.


Avant Lesparre-Médoc : une 2x2 voies limitée à 110km sur 10km.
Dangereux, mais inévitable.

Je déjeune à Lesparre-Médoc. Où la météo se couvre. Comme hier, j'entends le tonnerre dans le lointain. Je continue sur cette route, la D1215. C'est plat, dans un paysage tantôt vignoble tantôt zones maraîchères. La pointe de la Grave est droit devant, mais pour + de tranquillité, je tourne à gauche, vers Vensac. Ca me fait un détour de quelques kilomètres, mais je retrouve là une route de forêt, sans grande circulation. Bien + sympathique! Il me tarde quand même d'arriver à la pointe de la Grave, que j'atteindrai au km120.

Soulac sur Mer (33)

Je passe Soulac sur Mer, où je me retrouve en bord de mer. C'est d'ailleurs le seul endroit de mon périple où je me trouve en bord de mer.
Puis je récupère une belle route cyclable, en bordure de voie ferrée touristique, qui m'amène rapidement à la pointe de la Grave, dans la forêt landaise. Une seule crainte : rouler dans la pinède augmente le risque de crevaison, et j'ai toujours un peu d'appréhension... pour autant, je ne crèverai pas.

Route cyclable dans la pinède, entre Soulac-sur-Mer et la pointe de la Grave


A la Pointe de la Grave, une pause s'impose. Je dois prendre le ferry pour rejoindre Royan, situé à 5km. J'ai de la chance : le bateau, 1 toutes les 30 minutes, part 5 minutes après mon arrivée.

Le ferry dans l'estuaire de la Gironde est une pause bien agréable, d'environ 30 minutes. Il coûte 4,50€ avec le vélo.

Croisant un ferry faisant la traversée entre la pointe de la Grave et Royan
A Royan

J'arrive à Royan, en Charente-Maritime.
Mauvaise nouvelle : la météo se dégrade. J'ai quelques gouttes.

Il me reste environ 40km jusqu'à Royan. Pour parer au plus vite, je prends la route principale, sans détour. Une route avec beaucoup de passage, un peu dangereuse. Plutôt plate. Je passe dans des marais.

Marais du Gua (17)

J'essuie des averses de plus en plus grosses. Mais malgré ces averses je ne peux me plaindre, j'ai un fort vent de dos, à près de 50km/h. Fort appréciable : j'atteins près de 35km/h sur le plat sans forcer !

Autour de Rochefort, vers Saint-Agnant la route devient encore + dangereuse. Tout en suivant mon axe, je me retrouve sur une 2x2 voies limitée à 110km/h. Message à l'attention du Conseil Général de Charente-Maritime : des aménagements ou indications cyclables ne seraient pas du luxe...
Le ciel devant et derrière moi devient franchement menaçant, et j'espère arriver à Rochefort avant la saucée attendue... je me dépêche, toujours poussé par un fort vent.

J'arrive à Rochefort par le sud, en prenant le pont. Qui sera par ailleurs la plus difficile côte du jour. Un pont un peu dangereux pour les cycles, notamment à cause du vent latéral. Je déconseillerais ce pont à des non-initiés.

Pont-transbordeur de Royan : le dernier du genre en France. Vue du pont routier.


Au pied nord du pont routier


Arrivée à Rochefort

Rejoignant une amie charentaise, on fait le tour de ville en ce soir, où la météo s'est franchement dégradée. Je vois notamment l'Hermione, superbe bateau réplique du XVIIIe siècle, par une météo digne de novembre.


L'Hermione, à Rochefort


Pour résumer cette 7e étape, ce fut une étape plutôt facile par le relief et le vent de dos, mais pas forcément agréable, du fait que sur plus de la moitié de l'étape, j'ai roulé sur des grands axes, qui n'avaient pour seul avantage que d'être directs.

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