dimanche 9 mars 2014

J1 - A travers le Sud Bretagne - Nantes-Lorient - 181km


En ce dimanche 8 mars, la météo s'annonçait magnifique sur la Bretagne, avec un fort vent de sud-est en prime.
L'ayant su quelques jours avant, je me décidai donc à partir en vélo de Nantes vers mes terres natales, le Finistère. Un biketrip que j'avais prévu maintes fois, mais souvent reporté à la dernière minute soit pour cause de mauvais temps, soit pour cause professionnelle ou pour raisons de santé.

Préparé sur la carte depuis longtemps, je me décidai donc à le faire: 2 jours jusqu'à Quimper, et + si affinités. Me présentant deux semaines après à des élections municipales en Ile-de-France, mon créneau de voyage était assez réduit, je me dis donc 4 jours de voyage maximum.

 Tracé général des 4 jours

Nantes - Lorient

Le profil du jour

Ce dimanche, il est donc environ 8h du matin, quand je me décide à partir, vers Lorient.
Une météo idéale, un vent de dos de 40km/h, me pousse très rapidement dans le point culminant de la journée, sur les hauteurs de St-Etienne-de-Montluc.
S'en suit, direction Savenay, une moyenne de 30km/h, ce qui n'est pas loin d'être ma plus forte vitesse sur plat durant une heure lors d'un biketrip, grâce à une route belle et large.

Puis, toujours avec un fort vent de dos et une chaleur devenant franchement agréable, je me perdis sur des petites routes de campagnes, avant de récupérer l'ancienne voie express jusqu'à Pontchateau. Une route par conséquent très large, et absolument déserte. Puis, des routes belles et assez larges, en longeant la voie express actuelle de Nantes à Brest, jusqu'à La Roche-Bernard. Plutôt agréable, bien qu'à l'approche du Morbihan, le relief devenait plus sec. Rien de difficile bien sûr, mais les premières vraies difficultés de la journée.

Au km65, je passai le fameux pont de La Roche-Bernard. Ce pont, synonyme durant de longues décennies de bouchons pour tous les bretons l'été venu, permettant de franchir la Vilaine, symbolise l'entrée dans la Bretagne administrative.


S'en suivit une cinquantaine de kilomètres par les landes morbihannaises, par Noyal-Muzillac ou Lauzach. Des petites routes sans circulation, une partie assez sportive et ombragée, avec quelques belles côtes. Là encore, à relativiser : aucune ne dépassant les 50m de dénivelé.



Le pittoresque village de Lauzach


Avant de rejoindre Vannes, par des petites routes cyclables, de Theix à Vannes.





A Vannes, une des plus belles villes de Bretagne, je déjeunai, toujours sous un soleil radieux. Avant de reprendre la route direction Auray. Une belle route, avec un vent devenant un peu moins favorable tournant sud-ouest, sur des faux plats. Un vent latéral puis 3/4 face constant, jusqu'à Auray, sur des routes belles mais vallonnées.


Auray et son port de Saint-Goustan

Auray, et son port Saint-Goustan, est particulièrement pittoresque. Après avoir fait un rapide tour de St-Goustan, je montai vers Auray centre, et son centre-ville tortueux. Puis je pris la route de Port-Louis, une belle route large, avec beaucoup de circulation. En ce dimanche ensoleillé, bien des gens avaient décidé d'aller faire un tour en bord de mer.

Avec à nouveau un vent de dos, alors que je dépassai mon 150e kilomètre. Je crois que lors de biketrips de plusieurs jours, je ne m'étais jamais senti aussi bien sur une telle distance ! Il me restait encore 30 kilomètres, mais je crois que, avec un tel vent de dos, j'aurais pu en faire 80 ou 100 !


Après avoir passé la belle ria d'Etel, j'arrivai alors à Locmariaquer, face à Lorient. Arrêt impératif, le temps d'attendre le bac. J'avais calculé ma vitesse et mes arrêts de sorte à ce que j'arrive pile à l'heure pour le prendre. Le dimanche, il n'y a qu'un bac par heure, donc il s'agissait de ne pas le manquer, sous peine d'un détour de 18km...
La ria d'Etel




Arrivé à Lorient, il me restait encore quelques kilomètres. En profitant pour faire un tour dans la ville. Une ville semblant très agréable à vivre, mais qui n'excelle pas par la beauté de son architecture, la faute aux bombardements de 1944.





Arrivé à destination, après 181km, j'aurais pu continuer. Mais la nuit tombait, et mon amie habitant à Lorient, mon arrivée du jour se situait là.


Le lendemain, j'allai jusqu'à Quimper, 80km en longeant la côte.

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